La semaine dernière j’ai rencontré des personnalités habitées joyeusement par la défense et la promotion des diversités et richesses de l’agriculture paysanne. Garante à la fois de nos identités et de la gastronomie à travers le monde, mais aussi de la biodiversité.
Contre la standardisation de nos assiettes
A l’occasion d’un passage à Paris pour une conférence organisée par la mairie du 2e (le podcast est disponible ici) , Carlo Pétrini, fondateur du mouvement Slow Food, a souhaité rencontrer les adhérents parisiens de son mouvement. Il nous a retrouvé en plus petit comité avant d’aller manifester aux côtés de José Bové et des élus de la Mairie de Paris contre la construction d’un Mc Do géant rue Montorgueil, menaçant la vie de quartier et les petits commerçants.

Vous connaissez Slow Food ? Etonnamment en France, le mouvement est beaucoup moins populaire qu’ailleurs, et pourtant… Ce qu’il défend nous parle, à nous tout particulièrement, nous qui sommes sensibles aux questions environnementales, qui modifions notre mode de vie pour plus de minimalisme et moins de déchets.
La gastronomie, instrument pour le changement
Il a cité Pier Paolo Pasolini qui disait que « si on perd les artisans et les paysans, on perd l’Italie ».
J’ai toujours été convaincue qu’il fallait soutenir et maintenir l’économie locale : les petits commerces indépendants, les artisans et les paysans. Se sont eux qui font la vie de quartier, qui font l’âme d’une région, d’un pays. Le savoir-faire d’un artisan ou d’un paysan est aussi riche et important que la recherche scientifique (comme le dit Carlo, la vache folle n’a pas été inventée par les paysans !).
Et ils ont besoin de mouvements comme Slow Food pour continuer d’exister et vivre dignement dans un monde standardisé, où des grands groupes nous impose leurs produits à travers le monde.
Ecouter une personnalité comme Carlo Pétrini est définitivement inspirant (bis).
Ca vous dit de nous rejoindre ?
Pour aller plus loin : Suivre le convivium de Bastille dont je fais partie Suivre Slow Food Youth « We feed the world »